Nouvelle rencontre

Alec écouta le récit de Layla avec curiosité. Il devait admettre qu'elle avait un certain don pour raconter des histoires. Et que cela l'intéressait.

- On pourrait toujours refaire le toit, il suffit de quelques tuiles, ce n'est pas la mort.

Puis écoutant la suite, il commença à comprendre lorsqu'elle retira le tapis. Répondant à sa question.

- Je n'ai pas prévu ma lampe torche avec moi, mais je ne suis jamais contre un peu d'exploration.

Layla fit un bond en l'air, réattérissant sur ses pattes.

-Okay ! Let's go ! But ... I ned your help. Please ! =)

La jeune fille se posta devant l'anneau qui dépassait de la dalle. Elle s'accroupit, tirant dessus de toutes ses forces, aidée par Alec. Rien n'y fit, la porte était coincée.

-Shit !

Elle lâcha l'anneau, se dirigeant vers les jointure et entreprit de les dégager de la terre qui les recouvrait. Lorsque les quatres bords furent bien distincts, Layla se remit à son poste, tirant à nouveau. Un grondement se fit entendre, signe que ce passage n'avait pas été utilisé depuis longtemps, et un puissant souffle glacé s'échappa de la fente noire qui st'éita faite entre le sol et la trappe. Au prix d'efforts, les deux adolescents parvinrent à bouger la plaquer, dégageant un espace suffisamment grand pour qu'une personne puisse passer.

-A toi l'honneur.

Déclara Alec. Layla s'y engagea, parfaitement détendue. Elle tira un briquet de sa poche, l'allumant, déployant un cercle de lumière autour d'elle. De petits esacliers d'une vingtaine de marchesdescendaient sous terre.

-Come Alec ! There are no problem here ! Just stairs

Après de multiples efforts, les deux jeunes adolescents purent enfin accéder à ce qu'il y avait sous la dalle. Il laissa l'honneur à Layla de descendre. Après tout c'était son repère. Elle déclara qu'il n'y avait que des escaliers. Il s'engagea à son tour. Il y avait un vent frais qui leur parvenait.

- Maybe this passage is a way to outside.

Puis il se rappela que sur ses clés se trouvait une petite lampe.

- I think that is better to light our path than your lighter

Layla hôcha la tête, lui tirant ironiquement la langue.

-Your're right !

Les deux adolescents reprient donc leur chemin, évitant les flaques d'eau qui se faisaient nombreuses au sol, de par l'humidité qui gonflait les murs dpeuis un certain temps. Finalement, ils finirent par apercevoir une forme au sol. Ou plus précisément, Layla l'aperçut. Elle fit signe à Alec d'accelérer le pas, puis sautilla jusqu'à la forme. C'était, semblait-il, un livre, rongé par l'humidité dont les pages gondolées et effacées par l'eau et le temps étaient illisibles. Layla l'attrapa du bout des doigts, osant à peine toucher les pages qui se désagrégeaient de part et d'autres.

-Un livre. Dommage, je crois qu'il est HS.

Elle soupira, tendant ce qu'il en restait à Alec. Tandis que celui ci observait l'objet, Layla en profita pour observer le tunnel dnas lequel ils se trouvaient.

-Et là, le basilic arriva !

S'exclama t-elle en donnant une légère tape dans le dos d'Alec. Celui-ci sursauta légèrement. Layla étouffa un rire, avant de finalement conclure :

-Je suppose que nous sommes au dessus des égoûts. En tout cas, ça expliquerait l'humidité. Mais c'est bizarre, on entendant pas l'eau. Enfin, pas distinctement. Et je suppose que ni toi ni moi ne sommes tenté de coller notre oreille contre le sol.

Elle eut à nouveau un rictus, à la sensation du sol glissant qui devait être couvert de boue ou quelque chose qui s'y apparentait.

-Bon, et le trésor alors ! Il est où !

Elle adressa un léger sourire à son partenaire de chasse au trésor avant de repartir d'un pas enthousiaste, le livre trempé dans une main, son briquet éteind dans l'autre.

Alec avançait prudemment. Certes il était assez enjoué par l'idée, mais son naturel prudent avait toujours le dessus. Il avançait en faisant attention, ses baskets avaient la fâcheuse habitudes d'être avec des semelles lisses, et donc de manière systématique à l'entrainer dans de grandes glissages. Il eut un léger sursaut quand Layla évoqua une créature apparu dans le deuxième tome de la saga Harry Potter.

- Je pense que nous devons être dans un couloir annexe entre la rue et les égouts. Peut-être un vieux passage pour s'enfuir de la demeure lors de la seconde guerre mondiale. Prévue en vas de problèmes. Ou peut-être que c'était un vieux repère de voleurs, et qu'ils utilisaient ses passages pour transporter et dissimuler leur marchandises volées.

Le jeune lyonnais était un passionné des livres d'aventure policière, et il avait une grande imagination en théories se basant sur quasiment rien.

- Continuons à avancer prudemment, on finira bien par arriver soit quelque part, soit sur ce que l'on cherche.

Layla lui adressa un grand sourire, avant d'adopter une expression sceptique.

-Oui, mais on cherche quoi exactement ? A part un trésor ? Parcequ'à mon avis, la déception va être de la partie.

Effectivement, l'idée de se retrouver face à une bouche dégout ne la tentait pas vraiment, bien qu'elle serait ravie d'avoir enfin pu découvrir un secret à sa maison abandonnée. Elle repartis un pas enthousiaste, sautillant sur place ... Du moins jusqu'à ce qu'elle se retrouve dans la position incofortable des fesse au sol. Décidément, même sans neige, Layla était une championne de la glisse. Elle se redressa, se frottant le dos de la tête.

-Désolée ... Je vais être plus prudente.

Ils reprirent leur route paisiblement, faisant attention à où ils mettaient, jusqu'à ce qu'ils arrivent à un croisement. Layla se tourna vers Alec, lui proposant le choix du chemin. Il sembla hésiter.

-Hmm ... Je dirais la droite, qu'ne penses-tu ?
-Pas de problème !

Ils s'engagèrent donc vers la droite. Et, après cinq bonnes minutes, un détail heurta l'esprit de la jeune fille :

-Hey ! Alec ! Look here ! Il n'y a plus de mousse ! Ce n'est plus humide !!!

Elle baissa les yeux vers le sol qui ne glissait plus. Ils ne devaient donc plus suivre de bouche d'égout. Mais alors ... Où étaient-ils ?

Alec avançait toujours avec prudence, La torche dans une main, un couteau suisse dans l'autre. Il se baladait avec depuis que son père lui avait offert et se dit que ce serait éventuellement une bonne occasion là de s'en servir.

- Tu devrais courir moins vite sinon...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle finissait sur les fesses

- Désolée ... Je vais être plus prudente.
- Je n'en doute pas.

Puis une fois arrivé à une intersection, ils prirent à droite et remarquèrent que le passage était plus abordable, donc qu'il s'éloignait certainement du réseau d'égouts de la ville. Ils continuèrent à avancer pour arriver après une assez longue marche à un vaste entrepôt par une porte dissimulée dans le mur qu'ils eurent du mal à pousser. Alec écouta les bruits extérieurs

- Je crois que l'on est à l'aéroport.

Alec lui sourit.

- Je n'en suis pas certain Layla. C'est juste ce que je crois être des bruits de moteurs d'avion. Mais il y aurait une explication possible.

Il prit le temps de réfléchir trois secondes avant d'énoncer sa théorie.

- Il y a eut la Bataille d'Angleterre, durant la seconde guerre mondiale qui a opposé les aviations britanniques et allemandes. Peut-être ton repère était il un lieu de rassemblement avec une sortie permettant d'éviter les bombardements et un accès vers un point de fuite.

Alec acquiesça. Sans éléments, difficile de savoir de quoi il en était réellement. Cela pouvait avoir tous les liens possibles avec la seconde guerre mondiale, voir absolument aucun. Le problème d'être dans l'inconnu.

- Tu n'es pas la seule. Continuons.

Le jeune lyonnais était de nature très curieuse. Après l'écho, Layla lui indiqua qu'elle entendait des pas, qu'il finit par percevoir lui aussi. Un choix à faire. Reculer, se cacher et attendre que ça passe, où charger. Mais le Lancelot n'était pas du genre à fuir, et fonça vers l'avant.

Layla lui emboîta le pas, pas trouillarde pour deux ronds non plus, avide d'aventure, relativement tête brûlée, et j'en j'en passe. Malgré tout, un pressentiment ne lui disait rien de bon. Elle s'arrêta un instant, fixant le sol. Alec se tourna.

-Qu'y a t-il ?
-Nothing !

Répondit-elle, relevant la tête, tous sourires.

-Continuons !

Ils n'eurent pas beaucoup plus de chemin à faire. une ombre se dessina, à un tournant. Les deux jeunes gens s'arrêtèrent, échangeant un regard avant de fixer l'endroit où la personne débarquerait. Quelques secondes plus tard, un homme en costume débarqua. Il avait les cheveux soigneusement plaqués sur la tête et une valisette se balançait au bout de sa main droite. Il ne semblait pas avoir entendu les adolescents qui lui faisait face arriver, aux vues de l'expression surprise qu'il arbora. Il s'arrêta net.

-Qui êtes vous ?
-Ne pouvons nous donc pas vous retourner la question ?

Lui répondit Alec. L'homme haussa un sourcil, les dévisageant tour à tour.

-Et que faites vous donc ici ? Ce n'est pas un endroit convenable pour des jeunes gens de votre âge ! Oui, je sais, on peut me retourner la question. Mais je ne vous le conseille pas, répondez d'abord à la mienne. Que faites-vous là ? Comment êtes vous entrés ?

Layla le dévisagea, soucieuse. Cet homme ne lui inspirait pas la moindre confiance, pour une fois qu'elle s'avérait prudente. Elle hésita un instant, avant de répondre, hésitante :

-Nous sommes tombés dans un trou, alors que nous explorions une maison abandonnée. Le plancher cachait une trappe, qui en l'occurence était ouverte. Nous n'avons pas pu remonter, et nous cherchions la sortie. D'ailleurs c'est ce que nous comtons continuer, vous nous excuserez.
-Voyez vous ça. Et d'où venez vous, de quel coté ?

Instinctivement, Layla désigna derrière elle du pouce. L'homme soupira.

-C'est bien dommage.

Ce fut au tour d'Alec de prendre la parole.

-Pardon ?
-Je vais devoir vous demander de me suivre.
-Désolé, ça nous ait impossible.
-Hmm, laissez moi vous éclaircir l'esprit.

L'homme tira un revolver de son blouson.

-Vous n'êtes pas en mesure de refuser.

Layla eut un mouvement en avant, réprimé par le bruit d'une balle qu'on charge. Elle se tourna vers Alec. Resté stoïc et étrangement calme. Elle chercha à capter son regard, sans succès. L-homme leur fit signe de se tourner et de marcher. Layla fut un instant tentée de nier, mais la vue du canon du revolver lui fit changer rapidement d'avis. Elle tourna les talons, tout comme Alec et ils avancèrent, sentant la présence de l'homme derrière eux.

La peur, c'est la mort assurée. C'était une phrase qui marquait beaucoup Alec. C'était pour ça qu'il affrontait tout sans avoir peur, ou au minimum sans la montrer. Parce que si son entourage commençait à flancher, le voir ainsi sur de lui leur redonnait souvent confiance. Lorsqu'ils se retrouvèrent devant un homme que l'on aurait dit tout droit sorti d'un des films de la trilogie du parrain, ile duo de jeunes gens se stoppa.

- Qui êtes-vous ?
- Nous ne pouvons donc pas vous retourner la question ?

Il leur demanda ce que Layla et lui faisaient ici, et comment ils y étaient arrivés. Elle fut plus rapide que lui pour répondre. Lorsqu'ils se préparèrent à repartir...

-Pardon ?
-Je vais devoir vous demander de me suivre.
-Désolé, ça nous ait impossible.
-Hmm, laissez moi vous éclaircir l'esprit.

L'homme tira un pistolet.

- Vous n'êtes pas en mesure de refuser.

Alec identifia très rapidement le pistolet : un 50 AE. Un type de Desert Eagle, dans le genre à faire très mal. Une seule balle de cette arme dans n'importe quelle partie du corps provoquerait une forte hémorragie. Capacité du chargeur : 8 balles. Mieux valait obéir aux ordres de cet homme, pour rester en vie. Tout en étant stoïque, Alec avançait. Qu'est ce qu'ils allaient voir ? Et surtout qui était cet homme ? Un trafiquant ? Un ressortissant clandestin ? Il n'en savait rien, mais en tout cas, il devait absolument réussir à trouver une solution. Pas vraiment simple.

Chose execptionnelle chez Layla : celle-ci avait peur. Du moins commençait. Bien qu'elle n'en montre rien, à part peut être le léger tremblement qui secouait sa main droite, celle-ci étant profondément enfoncée dans sa poche. La jeune fille tentait de se calmer, sans réussite. Qui étaient-ils ? Que leur voulaient-ils ? Pas du bien, ça, c'était clair. Que voulaient-ils tout court ? Où menait finalement ce passage ? Pourquoi étaient-ils embarqués là dedans ? Et pourquoi ne parvenait-elle donc pas à se calmer ?

-Plus vite !

Les pas des deux adolescents se calèrent sur ceux de l'homme qui marchait derrière eux. Enfin, il s'arrêta à un endroit, lors que le tunnel continuait. Layla ne releva pas, bien trop occupéeà fixer l'home qui, sans les quitter des yeux, composait un numéro sur son portable. Lorsqu'enfin il eut terminé, une voix grave décrocha.

-Je suis en bas. On a de la visite.
-Quel genre ?
-Rien de vraiment inquiétant.

*Ca dépend pour qui...* se surpris à penser la jeune fille. Une trappe s'ouvrit dans l'obscurité du plafond et une échelle passa par la bouche qui servait visiblement de porte.

-Montez.

Ordonna l'homme derrière. Layla s'éxecuta, passant devant Alec, grimpant à l'échelle. Elle déboucha sur une petite salle sombre, éclairée d'un seule ampoule faiblarde au dessus d'une porte, dans le fond. Soudain, elle sursauta au contact d'une main attrapant son poignet. La jeune fille fit demi-tour sur elle-même, ralentit soudainement par une nouvelle arme braquée sur sa tête. Elle soupira silencieusement. Décidément, ça ne s'arrêterait jamais. Et en plus de ça, sa main gauche se mettait à trembler aussi. Alec monta à son tour, suivit de près par l'homme à la valisette. Celui-ci posa sa malette et entreprit de retirer l'échelle. Il alla la poser contre un mur de la pièce, et après qu'il ait retiré la trappe, la lumière s'intesifia, illuminant toute la pièce.

Ils étaient une dixaine, pas plus. Tous en costume, exepté une femme nonchalemment appuyée contre un mur de la pièce. Elle jeta d'ailleurs un regarda particulièrement méprisant à Layla, puis tourna dédaigneusement la tête, regardant ailleurs. Un des hommes qui était là, certainement leur patron, d'une cinquantaine d'année se leva d'un bond, fixant les deux jeunes gens.

-C'est qui eux ?
-Je les ai trouvé à errer dans le tunnel. Par précaution, je les ai amenés. Ils disent qu'ils venaient de vers la sortie.

L'homme auquel s'adressait celui à la valise eut un rictus.

-Mais bien sûr. Tout le monde sait que c'est condamné là bas. Ils mentent. On va leur poser deux trois questions.

L'assemblée eut un même rire cynique, tendit que Layla jetait un rgeard en coin à Alec, impassible. Elle détourna son regard. Se mit à réfléchir à toute vitesse. ATtaquer ? Ils étaient trop nombreux. Mais elle avait un atout : elle était terriblement précise au tir. A quoi bon, elle n'avait aucune idée de si leurs armes étaient chargées ou non. Mais si elle réussissait par hasard à en récupérer un, peut être qu'ils auraient déjà plus d'échapatoire. Elle eut un regard vers la trappe. Si ils réussissaient à se faufiler par là et à la refermer, ils n'avaient plus qu'à courir. Non, trop loin. Mais il n'y avait pas l'air d'avoir d'autres sorties.

-Tu regardes quoi ma jolie ?

Elle jeta un regard noir à l'homme. Celui-ci lui lorgna un instant dessus, elle n'osa même pas imaginer ses pensées répugnantes. Alors, Layla inspira profondément.

-Qui êtes-vous ?

Demanda t-elle sèchement. Un des hommes eut un rire gras. Elle identifia rapidement lequel c'était. Un homme d'une trentaine d'année, relativement gros et affalé sur une chaise qui menaçait de casser sous son poids.

-Tu n'es pas dans une position assez confortable pour nous le demander ma jolie.

Layla eut un tremblement, répliquant d'une voix mal assurée :

-Pourtant je le fais. Qui êtes-vous ?
-Hoho, elle me plait elle ! Elle a du caractère ! Brice ! On peut la garder ?

Brice, le patron, haussa les épaules.

-Demande à Sebastien, c'est lui qui les a trouvés.

Sébastien était donc l'homme à la valise. Layla le chercha des yeux. Il était appuyé contre le mur, les yeux baissés. Il soupira.

-Tu es irrecupérable.
-On se débarasse du mec et on les fait passer pour morts tous les deux.

Layla jeta un reagrd affolé vers Alec. Ses yeux croisèrent les siens. Il lui semblait déceler une pointe de colère au milieu de ses pupilles.

[je mettrais en forme plus tard ^^]

Ça ne sentait pas bon, mais alors vraiment pas bon. Alec se serait cru dans un mauvais film policier, où Layla et lui seraient des futures victimes. Alors qu'il ne disait rien il réfléchissait à ce qui était possible. Certes il maitrisait le karaté, mais dans un espace aussi étroit que ce tunnel il ne pourrait pas faire grand chose. Si par hasard il récupérait le pistolet du gars, s'en servir serait simple. Avoir un père policier avait des avantages. Comme un accès au stand de tir par exemple, et une excellente connaissance des armes. Ils furent emmenés dans une pièce par une échelle, manifestement qui leur servait de QG. Beaucoup d'hommes avec une seule femme. la pièce était étroite, mais suffisamment grande pour qu'il ait tout le loisir de bouger si nécessaire. Parce que rester avec autant d'armes dans leur direction ne lui plaisait pas. Il y avait là, à vue de nez, en dehors du 50. AE de l'autre gars, Sebastien. Manifestement, leur temps ici était compté, et mieux valait ne pas montrer qu'ils analysaient la situation.

"Leur allure me dit quelque chose, mais je ne sais pas quoi..."

Pourtant, plus il regardait leur apparence, plus cela lui semblait être quelque chose de plus ou moins familier. Leur nombre, leurs habits, leurs armes... des 92 FS (8 balles de chargeurs, 70 max), des colts magnums (6 balles chargeur, 30 max), des mac-11 (30 balles chargeur, 90 max, semi-auto). leur chance de sortir de là était plutôt faible, surtout sans blessures. Mais en réussissant à désarmer l'un de ceux au mac, ils prendraient l'avantage. C'est en voyant la femme que le jeune Lancelot sut ce que cela lui rappelait. C'était un gang !!

"Le gang dit des années 30"

A causes de leur costumes, qui faisaient très bandits de cette époque là. Un éclair de colère passa dans ses yeux... ces gens là pillaient principalement les banques, et les trésors nationaux, récemment, c'était l'un des joyaux de la couronne d'Angleterre qu'ils avaient failli dérober. Comment une journée tranquille pouvait mal tourner ainsi ? Fouillant légèrement dans sa poche, il éteignit son portable, l'empêchant ainsi de sonner, mais pas d'être repéré.

- Je serais vous, je ne ferais pas ça. Se débarrasser de moi.
- Et pourquoi ?
- Parce que vous ignorez qui je suis. De plus, étant donné que voter prochain coup, à la banque d'Angleterre d'après votre annonce va être risquée, il serait peut-être mieux pour vous d'avoir des otages, la bande des années 30.

A leur mouvement de surprise, Alec savait qu'il venait de viser juste.

Il lui fallait réussir à s'emparer d'une arme, et prendre un otage. de préférence la femme. Elle semblait être le cerveau de la bande, et ils ne voudraient certainement pas la perdre. Mais il leur fallait se sortir de là. Seulement, il était impossible qu'il ait le temps de faire le moindre geste sans finir transpercé de balles avec toutes ces armes pointées dans leur direction. C'est alors que Layla eut manifestement une idée, elle joua ouvertement la provocation avec les hommes présents, s'attirant coups et blessures. Sue le premier instant, il ne comprit pas, mais la suite logique lui apparut vite lorsqu'ils se retrouvèrent à tous la pointer elle. Layla les énervaient tellement qu'ils en venaient à oublier que lui était là !! Elle lui offrait une possibilité d'action !! Même si c'était de manière douloureuse pour elle. Alec ne devait pas gâcher cette chance, il savait que ce serait la seule qui leur permettrait de s'en sortir.

"Merci, et ne t'inquiètes pas, on va s'en sortir."

Il agit alors très rapidement, et il n'avait pas le moindre droit à l'erreur, ni à perdre la moindre seconde. D'un ukemi il se mit debout, ce qui surprit les hommes qui détournèrent le regard de son amie. Un coup de pied en hauteur fit lâcher son semi automatique à l'un d'eux, que le jeune homme récupéra, avant de sauter sur la table pas très loin et de se retrouver à proximité de la femme, dont il tourna son bras contre son dos, et la plaqua légèrement contre. Toutes les armes se pointèrent vers lui.

- Lâches là morveux. De toute manière, tu ne pourras rien faire, il y a le cran de sécurité.

Alec rigola. Puis les regarda.

- Quel cran de sécurité ? Celui-là ?

Il le défit sans problème. Trente balles. Il y avait assez pour tous les éliminer, mais jamais le jeune Lancelot n'aurait put tuer quelqu'un. Cependant gardant un regard froid, il mit son arme sur la tempe de celle qu'il tenait.

- Vous allez libérer mon amie, ou bien j'appuie sur cette détente, et au revoir le peu d'intelligence qu'il y a dans cette bande.

Pour le moment, ils avaient plus ou moins le contrôle de la situation. Mais Alec le savait, un seul mauvais mouvement, et cela pouvait se retourner ou pire, finir en tuerie. Dire qu'avant son départ il avait affirmé à Azure qu'il ne se passerait rien de vraiment passionnant, et qu'il n'allait que s'ennuyer pendant quinze jours. S'il s'en sortait vivant, il lui décrirait tout dans le moindre détail. Mais d'un autre coté, il fut heureux qu'elle ne soit pas ici à risquer sa peau. Alors que les membres les plus importants étaient tenus en respect, les autres se demandaient quoi faire. Manifestement, la plupart d'entre eux se baladaient avec des menottes. Intéressant.

- On va jouer à un petit jeu. Ça s'appelle Alec et Layla ont dit. C'est comme le jeu Jacques a dit, sauf que le premier qui désobéit ne pourra plus jamais désobéir de leur vie.

Devoir agir de manière aussi froide était nouveau ^pour le, jeune lyonnais. Ce n'était pas du tout son caractère, mais il n'avait pas le choix. Surtout que toutes les personnes présentes n'hésiteraient pas à les tuer si ils en avaient l'occasion. Il n'avait pas le choix que de réussir à les garder sous contrôle.

- Alec et Layla ont dit débarrassez vous de vos armes et déposez vos menottes sur la table.

Tout semblait bien se passer pour les deux jeunes gens. Plus rien ne semblait pouvoir leur échapper. Les bandits allaient déposer leurs armes, puis ils les attacheraient à la barre horizontale avec les menottes, et Alec n'aurait plus qu'à joindre un poste de police et à expliquer leur situation. Une fois que ça se serait fait, chacun pourrait vivre des vacances normales. Lentement, des membres commencèrent à poser les armes et les menottes. Jusqu'au moment où la seule femme du groupe leur proposa de les rejoindre. Sur le coup, la surprise fut totale. Mais le jeune lyonnais savait qu'il ne fallait pas marchander avec des gens de ce style là. Mais il était trop tard, le duo avait baissé sa garde, et comme souvent dans ce genre de situation, c'est le genre d'erreur qui est fatale. Avant que Layla ou lui-même n'aient put comprendre, tout autour d'eux devenait noir. Un certain temps passa, avant que le jeune homme ne reprenne conscience. Il était perclus de douleurs diverses. Les bras attachés, le ventre lui faisait mal, ils avait certainement dut être frappé pendant son inconscience, et il sentait des tuméfactions sur son visage. Bon sang, ils ne l'avaient pas loupé.

- Alors, on fait moins les fiers d'un coup, hein ?

Il était certain que ceux là ne se laisseraient pas prendre deux fois au même piège. S'en était rageant !! a deux doigts de coincer tout ce petit monde. Et aucune manière de s'en sortir pour le moment. Il se tourna vers Layla pour voir comment elle allait.