Une vie pas facile.

Je le fixai.

- Merci grand frère.

Je me levai et partit d'un pas nonchalant vers la maison. J'évitai mon père et partit dans ma chambre. Je mis ma musique à fond.

"Do you have the time
To listen to me wine
About nothing and evertyhting
All at once

I am one of those
Melodramatic fools
Neurotic to the bones
No doubt about it

Sometimes I give myself the creeps
Sometimes my mind plays tricks on me
It all keeps adding up
I think I'm cracking up
And am I just paranoid
Am I juste stoned ?"

Antonio ragea. Il détestait qu'il le nomme ainsi. "Grand frère". Tu parles d'un grand frère. Il ne savait pas trop ce qui lui faisait le plus mal. De savoir qu'il ne l'entendrait jamais de sa bouche. Ou de savoir qu'il ne méritait pas ce titre puisqu'elle n'était plus là. Et qu'il n'avait rien fait pour la retenir. Il soupira, une larme lui échappa:

"Et bien...Tu arrives même à me faire pleurer."

Il se mit de nouveau au travail en songeant que tout ses sentiments restaient en lui et le brisaient un peu plus chaque jour. Il n'en parlait jamais avec son frère. Il savait très bien que lui aussi souffrait. Mais pourquoi en parler ? Si ce n'est pour se détruire encore un peu plus...

Je n'en pouvais plus. Tout ça nous était tombé dessus beaucoup trop brutalement. Elle qui était partie, qui ne reviendrait plus jamais, et nous qui n'avions rien pu faire pour la récupérer. Je me sentais mal, coupable même, et je savais que ce n'était rien comparé à ce qu'Antonio, lui, ressentait. Je soupirai.

"J'en peux plus..."

Je me levai. Pris mon ordinateur. Et commençai mes recherches...

Antonio lui, pour se défouler, martelait de coups une botte de paille.

_Ho...Bonjour. Je viens voir mon cheval.

Il se releva.

_Bonjour.

_Antonio c'est ça...

Il l'observa. Jeune, un peu trop grosse de son point de vue et blonde.

_Ouai. C'est ça.

Le jeune Italien se rapprocha. Oublier un peu tout ça, cela lui ferait du bien:

_Je ne prend qu'une seule fois. Je détèste les longues relations.


Devant ses yeux, son charme, la fille ne pu faire autrement que dire "oui".

"Où es-tu...?"

Je cherchai sa vie, ses amis, ses relations, sa famille adoptive, tout ce que je pourrais trouver sur elle. Tout.

"Bon sang !"

Je frappai le bureau de mon poing.

"Je te hais, toi qui nous a engrangé..."

Mais ce n'était pas simple de checher une jeune fille du nom d'Atalina.




Antonio s'était relevé et boutonait déja son jean:

_Ho mon dieu...C'était...

_Derien. Répondit il.

La jeune fille fronca les sourcils:

_Tu ne connais même pas mon nom...

_Je m'en fous de ton nom. Je te l'ai dit. Je détèste les relations longues. Et ce que je ne t'ai pas dit c'est que je détèste les filles. En faite, je méprise tous les êtres humains.

La blonde ramassa ses affaires et partie en pleurant. Oui, il le savait. C'était un salop.

hs : O_O J'adoooore Antonio xDD

Je cherchai, je cherchai, sans m'arrêter une seule fois.

"Tu dois bien être quelque part !"

Je me tournai vers la France, effectuant des recherches dans les principales villes : Paris, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Marseille... Je ne connaissais vraiment que celles-là.

hs: Moi aussiiiiiii ! =)
hs2: A ce moment, Atalina est en Italie, a Rome ! C'est avant son accident.

_Antonio !

_Quoi encore ? Demanda t'il d'un ton monotone.

_Tu as finit ?

_Presque.

_D'accord. Répondit son étranger de père.

_Hey !

Le vieil homme se retourna avec un air interrogateur sur le visage:

_Il manque une page au journal. Pourquoi ?

Il se figea mais reprit ses esprits:

_Parce que cela ne vous concerne pas.

Antonio fronça les sourcils alors son père partait au loin. Il fallait qu'il trouve ce qu'il y avait sur cette page de journal.

hs : raison de plus, il part sur une fausse piste ^^

Je cherchai, et au bout de 2 heures, je ne trouvais toujours rien. Je soupirai. J'allumai Msn. Voulus fermer MSN Aujourd'hui. Me figeais.

"C'est... C'est impossible !!"

Je regardai plus attentivement.

*Atalina Néangélie remporte le concours de dressage à Rome.*

Je sortis en trombe.

- Antonio !!!!

Lui, avait enfin finit son travail. Il se redressa et avisa son frère d'un drôle de regard:

_Quoi ? Tu t'es rendu compte que tu savais réfléchir ?

Il soupira:

_C'est urgent Antonio !

_Dis le au père Noël.

Alessio se planta devant Antonio:

_Bon...Je t'écoute, fais vite. Déclara l'ainé.

- Tu es prêt ?
- Abrèges !

Je sentais qu'il commençait à s'impatienter. Je le fixai.

- Je crois que j'ai retrouvé Atalina !!

Je me doutais que cela ferait l'effet d'une bombe.

Antonio se figea. Son visage devint dur et froid. Cachant, on pouvait le sentir une grande tristesse, ainsi qu'une profonde déchirure:

_Je savais que tu était idiot. Mais pas à ce point.

Il secoua la tête et commenca à partir lorsqu'Alessio posa une main ferme sur son épaule:

_Je souffre autant que toi, Antonio. Pourquoi nous faire du mal en disant ça ?

Son frère avait l'ai sincère:

_Je te préviens petit con. Si ce que tu me dis est faux...Tu vas me le payer très très cher...

Je fronçai les sourcils.

- Avant de me jeter des pierres, tu devrais venir voir.

Je rentrai et allai dans ma chambre, suivi par mon frère. J'ouvris la page Web. Montrai le titre.

*Atalina Néangélie remporte le concours de dressage à Rome.*

Je fixai Antonio.

- Alors ?

Antonio manqua de s'éffondrer:

_Hey ! Tout va bien !

_Atalina...Il murmura ce nom. Le nom d'une mère mais aussi celui d'une soeur. Pousse toi !

Il dégagea Alessio de la chaise et s'installa dessus et marqua une recherche google:

¤Atalina Néangélie¤.

Il ne s'occupa pas de l'article et aggrandit la photo. Son visage, ses lèvres, son corps. Et surtout ses yeux...

_Pas de doute. C'est elle, Alessio.

Je fus tout content. Mon coeur battait beaucoup plus vite.

- Ça t'apprendra à insulter avant de réfléchir.

Je souris.

- Tu me dois un service maintenant !

Mais j'étais heureux. Notre soeur... Nous l'avions retrouvé.

- Le journal... Et si... ?

_Quel journal ? Demanda son frère.

Antonio grinça des dents et serra des poings.

_Hey ! Antonio.

_Quel...

L'ainé sortit de la pièce en courant:

"Il est où...Il est où...?!"

Il trouva enfin son "père".

_Hey !

Il se retourna et là, Antonio lui décocha un merveilleux coup de poing:

_SALOP !

Je descendis à la suite de mon frère, me demandant ce qu'il voulait bien pouvoir faire. Je le fixai quand il frappa notre père.

- Antonio !! Ouais !!

Mon père me fixa. Je pâlis. Détournai le regard.

- Je peux savoir ce qui vous prend ?!

Je me tournai brutalement vers lui.

- Tu l'ignores ?? Peut-être l'article d'Atalina que tu as arraché du journal ? rétorquai-je.

Leur "père" se redressa et attrapa Alessio par le col:

_Comment tu sais ça, toi ?!

Antonio, d'une main ferme le fit relacher sa prise:

_Ne le prend jamais plus comme ça...Je ne le supporterais pas deux fois.

Oui, les miracles arrivent...L'ainé défendait son frère, une première.

_Msn divulgue pas mal d'information.

_Je vous défend de parler de cette...Pétasse ! Et encore moins de la chercher !

C'est alors, qu'Antonio eut comme une illumination. Il ne pouvait pas rester là. Sa vie se résumait à rien. Le néant, le vide. Il avait besoin d'elle pour vivre à nouveau. Il ne pouvait pas rester avec ce vieil étranger. Il observa son frère:

_Alessio. Ne fais pas de bétise, travail dur et sois sage.

Son petit frère l'observa sans comprendre:

_Je ne peux plus vivre avec lui. Je prend mes affaires et je me tire. Mais toi, tu restes içi.

Je me figeais. Lui barrai le passage.

- C'est hors de question que je te laisse partir ! Pas sans moi !!

Je le fixai.

- Moi aussi je veux m'en aller ! J'ai autant de raisons que toi !!

J'étais ferme, et sérieux, pour la première fois.

- Je pars avec toi ! Et tu n'as pas le choix !

_Non.

Antonio aussi était ferme. Son frère l'avait presque convaincu. Mais c'était hors de question.

_Antonio ! Que tu le veuilles ou non, je pars avec toi !!!

L'ainé, le bloqua contre le mur:

_Ecoute moi bien petit con. Tu vas rester içi et moi je me tire. Je ne sais même pas si demain j'aurais un lieu à dormir ou de quoi manger. Tu mérites mieux même si tu es un imbécil. Je te donnerais des nouvelles pour elle. Mais toi...

Son regard se fit dur et il ressera sa prise:

_Tu restes içi.

Il le lacha et grimpa dans sa chambre.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Non ! C'était hors de question que je restes ici tout seul !! Je rattrapai Antonio et l'attirai en arrière. Je le retournai. Et là, je lui donnai un coup de poing sans retenue. Il recula.

- J'ai pourtant été clair !!

J'étais sérieux, trop sérieux.

- Je pars avec toi ! Je ne te laisse pas le choix !!

Je le fixai d'un regard nouveau.

Antonio se toucha la joue:

_Alors là, c'est trop. Ecoute Alessio, je voulais éviter la violence mais, je n'ai plus le choix.

L'ainé lui donna un coup dans le ventre, l'attrapa par le col et le lança dans sa chambre. Il ferma la porte à clé et posa une chaise sous la poignet.

_Au revoir, petit frère.

Une première. Première fois qui le nommait ainsi. Antonio entra dans sa chambre, prit un gros sac et fourra tout à l'interieur. Il n'y avait que ses dessins qui étaient rangés avec soin. Il mit son sac sur le dos et cortit de la maison, sans regarder en arrière.

Je tambourinai contre la porte.

- ANTONIO !!!

Je manquai de la casser.

- NON !!! EMMENES-MOI !!!

J'arrêtai de frapper et me laissai glisser contre la porte. Et sans pouvoir les contrôler, je laissai mes pleurs surgir. Je savais que mon frère les entendrait, mais je m'en fichais.

Cela lui déchirait le coeur, franchement. Mais il voulait que son frère vive correctement. Et c'était pour cela qu'il devait réster. Il ne comprenait pas Alessio. Il avait été si dur et si froid avec lui...Et pourtant, son petit frère l'aimait. Il partit laissant une larme lui échapper, puis deux, puis trois...Avant que le déluge ne se fasse. C'était horrible. Il pleurait. Lui. Antonio. Qui ne ressentait que colère et haine. Il posa son sac et courut vers la chambre de son frère. Il l'ouvrit. Alessio tomba à ses pieds, les yeux rouges:

_J'ai déja été séparé de ma soeur. Je ne vais pas en plus me séparer de mon frère.

Antonio lui tendit une main.

Je restai là, comme un idiot, à fixer mon frère. Je réalisais à peine ce qui venait de se passer. Puis mon visage s'éclaira. J'attrapai la main de mon frère et me relevai. Je souris. Séchai mes larmes.

- Merci grand frère.

Je partis vite fait faire mon sac, pris ma gratte, puis rejoignis Antonio.

- Je suis prêt.